Zero 7 - In the waiting line

Je n'ai jamais compris. Certains albums sont marqués au fer rouge dans notre cerveau et quelle que soit l'époque, le moment, on ne se lasse jamais de l'écouter. Simple things en est un très bel exemple. Ecouté, j'en suis certain plus de 500 fois sur ma pauvre chaîne qui a rendu l'âme, ce CD m'a accompagné partout pendant au moins 3 ans de ma vie. Et chaque fois que je remet cet album, tout un pan de ma vie me revient à la gueule. Sensation bizarre.

Cat Power - Hate

J'ai trouvé le moyen de contourner le problème de Free. Le blog repart. Comme en 40.

Personne ne vient plus. Je le sais. Ce n'est pas plus mal.
Donc pour reprendre.

Cat Power. Je crois que ça devient malsain d'aimer à ce point une voix.

Je crois que ça devient malsain d'aimer une chanson qui prône la mort. Cette chanson décrit un spleen permanent donc il faut se défaire. Cette chanson est un testament. Un hommage au vitriol à la vie qui est une grosse salope mais dont on ne peut se passer car l'Homme est lâche. Il a aussi peur de la mort qu'il s'accroche à son bout de vie insignifiant.

Tout le monde aime s'amuser, tout le monde cherche à se le procurer. Quels bande de cons. Mort aux cons. Mort aux autres. Mort à la mort.

Je vous crois Chan Marshall, je vous crois quand je vous entend me sussurer à mon oreille engourdie que vous vous haïssez et que vous voulez mourir. Mais restez en vie. Tout du moins, pas de suicide avant que je réussisse à vous voir en live.


Anyone can tell you there's no more road to ride
Everyone will tell you there's no place to hide
There's no laws or rules to unchain your life
But the ones who didn't make it
The ones who couldn't take it
So glad they have made it out alive

Everyone loves the fun everyone comes by
In the wind I crunch I want to die
They can give me pills
Or let me drink my fill
The heart wants to explode far away
Where nobody knows

Do you believe she said that
Do you believe she said that
I said I hate myself and I want to die

Half of it is innocent
The other half is wise
The whole damn thing makes no sense
I wish I could tell you a lie

Hey come here
Let me whisper in your ear
I hate myself and I want to die

Do you believe she said that
Can you believe she repeated that
I said I hate me myself and I
I said I hate myself and I want to die

Plus de top. Les chansons que j'aime et connait par coeur. Seulement.

Nobody's here. Perfect

Sweetness I was only joking when I said
I'd like to smash every tooth in your head.
Oh sweetness
Sweetness I was only joking when I said
By rights you should be bludgeoned in your bed.





Everyone loves the fun everyone comes by
In the wind I crunch I want to die
They can give me pills
Or let me drink my fill
The heart wants to explode far away
Where nobody knows

Do you believe she said that
Do you believe she said that
I said I hate myself and I want to die



Please could you stay awhile to share my grief,
For it's such a lovely day,
To have to always feel this way,
And the time that I will suffer less,
Is when I never have to wake.

Wandering stars,
For whom it is reserved,
The blackness of darkness, forever



All I need is a little time,
To get behind this sun and cast my weight,
All I need is a peace of this mind,
Then I can celebrate.

All in all there's something to give,
All in all there's something to do,
All in all there's something to live,
With you ...



Another broken heart
Another lesson learnt
Another harvest eaten
Another night is gone
A new day’s begun
Even your dreams they can be real

This world is still afloat
No not in Noah’s boat
We’ve only lost the vision
Of the stars we’re meant to be

Hum

PJ Harvey - Dear Darkness

I am back.

Dernier album de PJ Harvey. Au piano. La chanson déprimante du moment.

Ceci est une déclaration d'amour. A une grande et belle Dame. Qui a sorti son album peut être le plus personnel. Baroque.

Album crayeux, effectivement. PJ Harvey elle-même a atteint un en-deçà du blanc : sa peau n’a presque plus rien de vivant. Une glaise anglaise, sur un corps minuscule. Sous les bas résilles, ce sont ses os. PJ Harvey est belle et malsaine. La sécheresse a fini par gagner. dixit Philippe Azoury.

Cet album, on le sent, la montre fragile, pas loin de se briser à chaque mouvement brusque. Mais toujours là. Criant, pleurant son amour aux ténèbres pour la recouvrir une fois encore. J'aime PJ Harvey car depuis longtemps, elle n'est plus. Monde cruel qui préfère rigoler devant Youn et consorts alors qu'il devrait pleurer devant le piano-cercueil de Polly Jean.

Dear darkness
Dear
I've been your friend
For many years

Queen Adreena - Pretty like Drugs #05

Découvert grâce à Tracks, ce groupe, dont le leader vocal est assez peu conforme aux normes machos et beaufs habituelles, permet de se vider la tête un moment et n'avoir aucun remord après avoir écrasé les jolis fleurs de la gentille mémé du cinquième.

Allez hop hop... Faut pas me faire chier moi.

Queen Adreena - Pretty Like Drugs
envoyé par Dellamorte

Raz Dwa Trzy - Polska Milosc

Petite apparté plein de fraîcheur.

Où l'on comprend qu'on est des privilégiés par rapport à certains pays de l'Est. Et qu'on devrait parfois arrétêr de se plaindre (moi le premier) pour des choses bien futiles.

J'ai passé une semaine très sympa et la Pologne s'est rajouté dans ma liste
de pays que je visiterai un jour.

En une semaine une seule phrase apprise à la sueur de mon front.

Ja nie mowie po polsku

Edit : Une phrase que m'a soufflé Fab et qui un reflet plus joli de la réalité :

Gdzie się spotkamy

The Velvet Underground - Heroin #04

Une des plus belles (si ce n'est LA plus belle) chansons Rock. Lou Reed est un génie et cette chanson sorti de son cerveau drogué et malade est une des plus intenses que j'ai jamais entendu.

Véritable appologie de l'Héroine (la drogue sai mal), on en viendrait presque à passer à l'acte. On se dit, ce n'est pas possible, la drogue c'est sans aucun doute une foutue merde, mais sans drogue pas cette chanson. On en tiendrait presque à remercier l'héroine (non, en fait non).

Heroin, be the death of me
Heroin, it's my wife and it's my life
Suivi d'un petit rire malsain au possible qu'on imagine Lou faire un garot avec le fil de son micro avec sa seringue pendant toujours autour de son avant-bras sclérosé.

Scyzophrénie quand tu nous tiens, ne nous lâche pas, crie, défoule toi et tue le bien qui est en toi, seulement le temps d'une chanson. 7 minutes de mal dans une vie, c'est bien léger. Trop court pour certains, trop long pour d'autres. Personne ne me laissera gâcher ces 7 minutes de mauvais plaisir. Fin de la chanson...

...


...


Sourions à une nouvelle journée de folie oridnaire. Les Stanglers et Jeff Buckley sont mes amis. Hallelujah et Golden Brown sont mes drogues à moi.

...

Je n'aime pas avancer mais il le faut. Laissez moi reculer, revenir à des instincts primaires. Non. Impossible de revenir en arrière, l'écoute d'Heroin une fois par jour. Une fois. C'est déjà trop.

Merci. Joyeuses Pâques et bon séjour en Ukraine.

La drogue sai mal, les Velvet sai bien. Cruel paradoxe.






I don't know just where I'm going
But I'm gonna try for the kingdom, if I can
'Cause it makes me feel like I'm a man
When I put a spike into my vein
And I'll tell ya, things aren't quite the same
When I'm rushing on my run
And I feel just like Jesus' son
And I guess that I just don't know
And I guess that I just don't know

I have made the big decision
I'm gonna try to nullify my life
'Cause when the blood begins to flow
When it shoots up the dropper's neck
When I'm closing in on death
And you can't help me not, you guys
And all you sweet girls with all your sweet silly talk
You can all go take a walk
And I guess that I just don't know
And I guess that I just don't know

I wish that I was born a thousand years ago
I wish that I'd sail the darkened seas
On a great big clipper ship
Going from this land here to that
In a sailor's suit and cap
Away from the big city
Where a man can not be free
Of all of the evils of this town
And of himself, and those around
Oh, and I guess that I just don't know
Oh, and I guess that I just don't know

Heroin, be the death of me
Heroin, it's my wife and it's my life
Because a mainer to my vein
Leads to a center in my head
And then I'm better off than dead
Because when the smack begins to flow
I really don't care anymore
About all the Jim-Jim's in this town
And all the politicians makin' busy sounds
And everybody puttin' everybody else down
And all the dead bodies piled up in mounds

'Cause when the smack begins to flow
Then I really don't care anymore
Ah, when the heroin is in my blood
And that blood is in my head
Then thank God that I'm as good as dead
Then thank your God that I'm not aware
And thank God that I just don't care
And I guess I just don't know
And I guess I just don't know

Stupeflip - Je fume pu d'shit #03

Voici la chanson la plus stupide de ce top18.

Stupeflip, groupe chtarbé s'il en est ne fume pu d'shit et tente de faire des hits. Malheureusement ils se sont remis à fumer. Quels bandes de cons.

Queens of The Stone Age - Feel Good Hit of the Summer #02

Voici la chanson avec les paroles qu'on comprend même quand on est français et donc forcément nul en anglais. Après avoir entendu tout l'album dans un bar strasbourgeois et avoir saoulé un pote compatissant avec ma joie d'avoir vu en concert les Reines de l'Age de Pierre, j'ai décidé de mettre cette chanson qui parle de drogue dans une neutralité digne de la Suisse.

Co-co-co-cocaine !

Richard de Bordeaux & Daniel Beretta - La drogue #01

And now, les 18 chansons qui parlent de drogue. Parce que la drogue saimal. Et que ça fait faire des chansons barrés, bizarres, folles ou très émouvantes.

On commence par la chanson la plus kitschement barré. Trouvé complètement au hasard (le hasard fait parfois bien les choses). ça parle de haschich et que même la drogue c'est trop kiffant. Ecrit durant les années hippies, cette chanson vaut aussi pour ses paroles.




Où est ma drogue, mon haschich ?
Où est mon opium, mon kif ?

Il m'en faut, je me débine
Viens vite ma rose alpine

Quand je te prends, je suis dans une bulle blanche
Quand je te prends, je suis comme un singe dans les branches

Où est ma drogue, mon haschich ?
Où est mon opium, mon kif ?

Il m'en faut, je me débine
Viens vite, ma Proserpine

Quand je te prends, je suis un sous-marin vert
Quand je te prends, je te téléphone à l'envers

Où est ma drogue, mon haschich ?
Où est mon opium, mon kif ?

Mon haschich et mon kif